Les événements tragiques qui se sont déroulés ces derniers jours me font beaucoup réfléchir sur la façon dont sont désormais traitées les informations dans l’ensemble des médias aujourd’hui. L’exemple le plus criant est celui de la catastrophe du Rio/Paris dont on peut lire, entendre ou voir tout et son contraire. Comme si il était honteux d’avouer que l’on ne sait rien encore de la vérité des faits. Ce n’est pas parce que nous disposons aujourd’hui de tous les moyens techniques pour répandre l’information comme une traînée de poudre à l’échelle de la planète qu’il faut occuper à tout prix (et malheureusement au détriment de la vérité) ce vaste espace d’expression. Ce fait tragique révèle finalement que, à l’heure de la traçabilité à outrance, 260 personnes dans un avion gros porteur se sont retrouvés seuls au monde à 10 000 mètres au-dessus de l’Océan Atlantique. Cela, toute cette confusion d’information nous le confirme mais sans l’avouer franchement comme si c’était inconcevable de nos jours.
Mieux, quelle ne fut pas ma stupéfaction en écoutant hier soir au JT d’une chaîne nationale le journaliste spécialiste des catastrophes aériennes nous informer que tout ce que nous pouvons lire, entendre ou voir ça et là dans les médias ne sont que des hypothèses non fondées et surtout loin d’être avérées. Voici donc née une nouvelle discipline journalistique qui nous informe que les informations ne sont pas des informations ! Affligeant, non ?
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