Le blog de Clipping

En avoir ou pas ?

Blogging, microblogging, réseaux sociaux…

Oui, mais…

Oui,

Parce que vous vous devez d’être là où sont vos clients, partenaires, vos relais d’opinions, car s’ils parlent de vous, il faut que vous l’entendiez, échangiez avec eux et surtout complétiez, corrigiez l’information transmise, voire désamorciez en cas de crise. Qui mieux que vous peut porter la bonne parole, ou tout du moins, apporter des éléments de réflexion liés à votre entreprise, vos produits, votre actualité, votre univers ???

Mais,

Pas n’importe comment ! Ce n’est pas parce que tout le monde en parle qu’il faut tout faire, comme les petits camarades. Il n’est pas utile de se jeter sur tous les outils car tous ne sont pas pertinents dans le cadre de votre stratégie de communication. Tout dépend de ce que vous avez à dire, à quel sujet, à qui, avec quelle tonalité…

Je surfe donc je suis…

Oui mais sans dec’, ça sert à quoi concrètement d’y être ? Avoir un blog ? Un Twitter ? Un Facebook ? Faire un lipdub ?... Houlala mais ça en fait des questions !

1-    Pouvoir dire dans les soirées de la profession « Ouais, nous on en a ! » bon en fait, ça, ça vient en dernière position pour montrer que vous avez bien retenu les points qui suivent

2-    Truster les premiers de Google ! A vous les premières pages de Google lorsque les internautes lanceront des requêtes liées à votre univers (marché, entreprise, produits…). Au-delà de véhiculer des messages, ces nouveaux outils permettent d’optimiser votre référencement naturel sur le web

3-    Diffuser vos actualités sans vous limiter à vos traditionnels communiqués de presse

4-    Créer un lien avec votre public, grâce à l’interactivité qu’autorisent les différents outils

5-    Partager votre vision, votre expertise et passer donc pour… L’EXPERT du quartier (et plus si affinités)

6-    Gérer votre web-réputation / e-réputation / online réputation / réputation en ligne… (on a essayé de mettre tous les mots qui vont bien pour dire à Google qu’à l’agence on soigne aussi la eRéputation !)

7-    Assurer dans les soirées de la profession en déclarant « YES WE HAVE ! »

8-    Oublier le Lipdub, pour le coup, vous risquez de passer pour un has been parce que vous aurez plus de 2 ans de retard. Sauf si c’est réalisé par Spielberg…

Alors, oui mais j’opte pour quoi ?

Du blog à Facebook, en passant par Twitter & co… chacun de ces outils s’intègre différemment dans votre strat’ de com’. Avec un blog, vous allez partager votre vision en générant du contenu « quali », ou décalé. Avec Twitter et Facebook, vous êtes plutôt dans un mode relationnel qui vous permet d’animer habilement vos communautés, de les fédérer et de les stimuler.

Si vous n’êtes pas encore prêt à « balancer » vos tweets sur la toile, la première étape consiste à faire de la veille et éventuellement de mandater des porte-parole en interne (ou externe). Ecoutez ce qui se dit sur vous sur le web et commencez à intervenir, officiellement, dans les commentaires des blogs, sites d’actualité, forums...

Mais attention ! Ce qui est écrit devient officiel. Mesurez bien vos propos et tournez 7 fois le clavier entre vos mains avant de commenter sur Internet.

Bon d’accord, mais qui s’en occupe à la maison ? Et qui parle ?

On ne va pas vous mentir : travailler sa e-réputation, cela prend du temps et suppose des techniques nouvelles. On ne s’adresse pas à son e-public comme on échange avec ses clients, les médias… Dans le cas contraire, attention au bad buzz !

Idéalement, impliquez vos collaborateurs : de la direction au chef de produit, en passant par le marketing, le service client et les ressources humaines. Faites transpirer l’âme de votre entreprise via l’usage de ces nouveaux outils.

Evitez les discours trop « formatés ». Vous n’êtes pas sur une plaquette commerciale, ni sur votre site corporate. Humanisez vos contributions !

Il y a encore beaucoup, beaucoup, beaucoup… de choses à écrire, mais on ne va pas se cacher derrière ce blog !  Le web c’est bien, mais on peut s’en parler de vive voix…

Un nouveau journalisme est né !

Les événements tragiques qui se sont déroulés ces derniers jours me font beaucoup réfléchir sur la façon dont sont désormais traitées les informations dans l’ensemble des médias aujourd’hui. L’exemple le plus criant est celui de la catastrophe du Rio/Paris dont on peut lire, entendre ou voir tout et son contraire. Comme si il était honteux d’avouer que l’on ne sait rien encore de la vérité des faits. Ce n’est pas parce que nous disposons aujourd’hui de tous les moyens techniques pour répandre l’information comme une traînée de poudre à l’échelle de la planète qu’il faut occuper à tout prix (et malheureusement au détriment de la vérité) ce vaste espace d’expression.  Ce fait tragique révèle finalement que, à l’heure de la traçabilité à outrance, 260 personnes dans un avion gros porteur se sont retrouvés seuls au monde à 10 000 mètres au-dessus de l’Océan Atlantique. Cela, toute cette confusion d’information nous le confirme mais sans l’avouer franchement comme si c’était inconcevable de nos jours.

Mieux, quelle ne fut pas ma stupéfaction en écoutant hier soir au JT d’une chaîne nationale le journaliste spécialiste des catastrophes aériennes nous informer que tout ce que nous pouvons lire, entendre ou voir ça et là dans les médias ne sont que des hypothèses non fondées et surtout loin d’être avérées. Voici donc née une nouvelle discipline journalistique qui nous informe que les informations ne sont pas des informations ! Affligeant, non ?