Dans une récente interview à un quotidien concurrent, le patron du Parisien - Aujourd’hui en France
déclarait que la presse prend, à l’instar de nombreux autres secteurs d’activités, les effets de la crise économique de plein fouet. Baisse des achats en kiosques, baisse des abonnements, baisse des investissements publicitaires sont devenues la règle la plus appliquée. Jusque-là, pas de quoi être décoiffé.
La PQN devrait même voir son chiffre de ventes baisser de 10% cette année, selon ses prévisions. Les rédactions optimisent les coûts, réduisent la voilure… Comme tout le monde, quoi.
Malheureusement, cette lapalissade est d’une triste banalité.
Selon Jean Hornain, DG du Parisien donc, 2009 devrait être une année difficile pour la presse, qui ne se portait déjà pas dans une forme athlétique.
Mais la leçon qu’il en tire est d’autant plus implacable et cinglante, car à angles multiples, façon kaléidoscope. Outre le gain de productivité, c’est une véritable révision du modèle économique qu’il prône, ainsi que des pratiques sociales dans les rédactions (il toucherait jusqu’aux règles du temps de travail et aux salaires).
Mais à cela il ajoute un dernier élément clé pour nous autres, attachés de presse fidèles et vaillants dans la tempête : il va falloir axer les efforts sur la qualité éditoriale. Bien vu !
Message subliminal aux troupes RP et à leurs hordes de clients de tout pays : unissons-nous pour y travailler d’arrache-pied !
salut, je m'appelle Nathalie, j'habite a Paris, j'ai bien aimé votre article bonne continuation.
Rédigé par : horoscope 2011 | 07 juin 2011 à 17:20
Merci de nous avoir donné ce moment de pur bonheur.
Rédigé par : horoscope | 07 juin 2011 à 17:20